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Historique des TB Joomla! - the dynamic portal engine and content management system http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php 2024-04-29T16:24:12Z Joomla! 1.5 - Open Source Content Management Les débuts : 1977-1993 2014-11-29T10:06:44Z 2014-11-29T10:06:44Z http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=141:introduction&catid=104:historique-des-tb&Itemid=96 MEYER alphonse.meyer@free.fr <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><br /></em></span></p> <p style="text-align: center;"><strong>1) </strong><strong>LES DEBUTS DES TB 1977-1993</strong></p> <p style="text-align: justify;"><br />Ces classes préparatoires "techniques biologiques" (TB') ont été créées en 1977 à partir du constat suivant : les candidats titulaires d'un baccalauréat de technicien sciences biologiques option biochimie (F7) et option biologie (F7') ou du baccalauréat D'( dans les lycées agricoles)ou encore de façon plus marginale du bac  médico-social (F8) ne pouvaient accéder à l'institut national agronomique (INA) et aux Ecoles nationales supérieures agronomiques (ENSA) que par la voie de l'université en se présentant au concours ouvert, pour l'admission en 1ère année des écoles, aux titulaires du Diplôme d'études universitaires générales (DEUG) mention sciences ou au concours destiné aux titulaires d'une maîtrise à dominante scientifique pour être recrutés en 2ème année.</p> <p style="text-align: justify;">Le programme de ces classes préparatoires, (alors dénommées TB', la classe TB correspondant aux bacheliers F6 chimie), et l'aménagement du concours ont été élaborés simultanément.  Le rapport d'opportunité de Monsieur le Professeur J. DELAGE formulait dès lors un certain nombre de remarques :<br />- "le concours doit sanctionner une formation conçue pour conduire les candidats de la fin de leurs études secondaire techniques au niveau nécessaire pour suivre avec profit un enseignement supérieur agronomique de 2ème cycle même si celui-ci doit prévoir certains aménagements de transition"<br /> - "Les horaires des disciplines scientifiques ont été réduits pour  permettre le développement des matières technologiques, les autres disciplines n'ont pas subi de modification.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">A la rentrée 1977 deux classes sont ouvertes (Strasbourg et Paris); Toulouse ouvre à la rentrée 1978 (à la surprise générale car cela n'était pas prévu avant que quelques sessions de concours aient eu lieu, histoire de se rendre compte des résultats). Le recrutement d'élèves venant de la série F8 (actuel ST2S) fut largement utilisé par Toulouse.<br />Ces classes ont permis par la suite l'accès au concours d'entrée des écoles nationales vétérinaires (ENV) et à partir de 1990 au concours d'entrée des écoles nationales d'ingénieurs des travaux agricoles (ENITA).</p> <p style="text-align: justify;">Malgré quelques sessions avec de très bons résultats les performances irrégulières de ces classes entre 1979 et 1990 ont conduit en 1991 les présidents des jurys des concours, l'inspection générale de sciences et techniques industrielles- biotechnologies et les chefs d'établissement concernés à faire une analyse exhaustive de la situation et à la suite de cette analyse à envisager trois types de mesures :<br />1. - affichage d'un quota de places aux concours (mesure effective dès 1992) ;<br />2.- modification de la structure des concours et du contenu des programmes afin de mieux s'adapter à l'amont ; ces modifications ont pris effet à la session 1996.En ce qui concerne les programmes, les modifications ont consisté en des allégements des programmes de mathématiques, de sciences physiques, de biologie (suppression de la géologie) et de techniques biochimiques et biologiques.  Ces allégements ont dû être faits rapidement et ont porté sur des chapitres entiers ou sur des parties de programmes. Malgré ces "allègement" le programme des TB reste nettement plus lourd que celui des BCPST sans parler de la technologie qui est en plus.Les épreuves du concours ont été aménagées de la même façon, faute de temps et de consensus pour repenser la structure des concours : une composition française en moins à l'écrit et à l'oral, suppression de la géologie et de la géographie (cette dernière devenant facultative).  Les 6 oraux de mathématiques, sciences physiques et biologie ont été réduits à 3.<br />3.- rénovation du baccalauréat technologique sciences et techniques de laboratoire (STL) biochimie-génie biologique par disparition de l'option F7' trop professionnelle et qui préparait moins bien aux poursuites d'études que l'option F7 plus "chimiste" et plus centrée sur l'instrumentation ; cette réforme a été mise en place en 1995 et la première session du nouveau baccalauréat s'est déroulée en 1997.</p> <p style="text-align: justify;">En parallèle, le Ministère de l'Agriculture réforme sa filière conduisant au Baccalauréat D'. Ce baccalauréat qui alimentait les CPGE du Ministère de l'Agriculture analogues aux TB est supprimé et est remplacé par les baccalauréats STAE et STAV.</p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><br /></em></span></p> <p style="text-align: center;"><strong>1) </strong><strong>LES DEBUTS DES TB 1977-1993</strong></p> <p style="text-align: justify;"><br />Ces classes préparatoires "techniques biologiques" (TB') ont été créées en 1977 à partir du constat suivant : les candidats titulaires d'un baccalauréat de technicien sciences biologiques option biochimie (F7) et option biologie (F7') ou du baccalauréat D'( dans les lycées agricoles)ou encore de façon plus marginale du bac  médico-social (F8) ne pouvaient accéder à l'institut national agronomique (INA) et aux Ecoles nationales supérieures agronomiques (ENSA) que par la voie de l'université en se présentant au concours ouvert, pour l'admission en 1ère année des écoles, aux titulaires du Diplôme d'études universitaires générales (DEUG) mention sciences ou au concours destiné aux titulaires d'une maîtrise à dominante scientifique pour être recrutés en 2ème année.</p> <p style="text-align: justify;">Le programme de ces classes préparatoires, (alors dénommées TB', la classe TB correspondant aux bacheliers F6 chimie), et l'aménagement du concours ont été élaborés simultanément.  Le rapport d'opportunité de Monsieur le Professeur J. DELAGE formulait dès lors un certain nombre de remarques :<br />- "le concours doit sanctionner une formation conçue pour conduire les candidats de la fin de leurs études secondaire techniques au niveau nécessaire pour suivre avec profit un enseignement supérieur agronomique de 2ème cycle même si celui-ci doit prévoir certains aménagements de transition"<br /> - "Les horaires des disciplines scientifiques ont été réduits pour  permettre le développement des matières technologiques, les autres disciplines n'ont pas subi de modification.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">A la rentrée 1977 deux classes sont ouvertes (Strasbourg et Paris); Toulouse ouvre à la rentrée 1978 (à la surprise générale car cela n'était pas prévu avant que quelques sessions de concours aient eu lieu, histoire de se rendre compte des résultats). Le recrutement d'élèves venant de la série F8 (actuel ST2S) fut largement utilisé par Toulouse.<br />Ces classes ont permis par la suite l'accès au concours d'entrée des écoles nationales vétérinaires (ENV) et à partir de 1990 au concours d'entrée des écoles nationales d'ingénieurs des travaux agricoles (ENITA).</p> <p style="text-align: justify;">Malgré quelques sessions avec de très bons résultats les performances irrégulières de ces classes entre 1979 et 1990 ont conduit en 1991 les présidents des jurys des concours, l'inspection générale de sciences et techniques industrielles- biotechnologies et les chefs d'établissement concernés à faire une analyse exhaustive de la situation et à la suite de cette analyse à envisager trois types de mesures :<br />1. - affichage d'un quota de places aux concours (mesure effective dès 1992) ;<br />2.- modification de la structure des concours et du contenu des programmes afin de mieux s'adapter à l'amont ; ces modifications ont pris effet à la session 1996.En ce qui concerne les programmes, les modifications ont consisté en des allégements des programmes de mathématiques, de sciences physiques, de biologie (suppression de la géologie) et de techniques biochimiques et biologiques.  Ces allégements ont dû être faits rapidement et ont porté sur des chapitres entiers ou sur des parties de programmes. Malgré ces "allègement" le programme des TB reste nettement plus lourd que celui des BCPST sans parler de la technologie qui est en plus.Les épreuves du concours ont été aménagées de la même façon, faute de temps et de consensus pour repenser la structure des concours : une composition française en moins à l'écrit et à l'oral, suppression de la géologie et de la géographie (cette dernière devenant facultative).  Les 6 oraux de mathématiques, sciences physiques et biologie ont été réduits à 3.<br />3.- rénovation du baccalauréat technologique sciences et techniques de laboratoire (STL) biochimie-génie biologique par disparition de l'option F7' trop professionnelle et qui préparait moins bien aux poursuites d'études que l'option F7 plus "chimiste" et plus centrée sur l'instrumentation ; cette réforme a été mise en place en 1995 et la première session du nouveau baccalauréat s'est déroulée en 1997.</p> <p style="text-align: justify;">En parallèle, le Ministère de l'Agriculture réforme sa filière conduisant au Baccalauréat D'. Ce baccalauréat qui alimentait les CPGE du Ministère de l'Agriculture analogues aux TB est supprimé et est remplacé par les baccalauréats STAE et STAV.</p> Les crises : 1994-2000 2014-11-29T10:06:44Z 2014-11-29T10:06:44Z http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=140:introduction&catid=104:historique-des-tb&Itemid=96 MEYER alphonse.meyer@free.fr <p> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><strong>2) </strong><strong>LES ANNEES DE CRISES 1994-2000</strong></p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Lors d'une réunion, au Ministère de l'Agriculture, consacrée aux CPGE de l'enseignement agricole le 6 juillet 1994 constatant la suppression du baccalauréat D' il est décidé que :</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>"les classes préparatoires à l'option agronomie du concours A d'accès aux ENSA/ENIT/ENV ne se justifient plus à compter de la rentrée scolaire 1995"</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Et en remarque :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>"il est à noter que les classes préparatoires à l'actuelle option biochimie-biologie réservés aux titulaires des séries F7 et F7' du baccalauréat seront supprimé à la rentrée scolaire 1995".</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Cette décision du ministère de l'agriculture de supprimer des classes relevant du ministère de l'Education Nationale est pour le moins stupéfiante, en fait du jamais vu !!</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">Depuis ce temps là on se bagarre pour le maintien et la rénovation des TB. Plus de 6 ans où les TB seront le jeu de luttes d'influence (il faut ici remercier tous les collègues qui ont fait des interventions auprès de l'ensemble des responsables susceptibles d'avoir un impact).<br />Du Recteur au Député en passant par le Président de la République il a fallu s'imposer contre la mauvaise foi de certains responsables du concours et du ministère de l'agriculture sans parler du peu d'enthousiasme des responsables du Ministère de l'E.N. plus prompt à capituler et enterrer les TB' et donc l'enseignement technologique que de vouloir monter au front. Le 12 décembre 1994 le Ministre de l'EN M. Bayrou répond :</p> <p style="text-align: justify;"><em>"je suis heureux de vous confirmer que les arrêtés en cour de préparation concernant les CPGE prévoient le maintient des classes TB', en attendant qu'une solution définitive puisse être trouvé, en accord avec le ministère de l'agriculture …"</em></p> <p style="text-align: justify;"><em> </em></p> <p style="text-align: justify;">Mais un courrier du 17 janvier 1995 du chef de cabinet du ministère de l'agriculture M. ZAKINE enfonce le clou . Extrait :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>" les établissements du ministère de l'agriculture n'ont jamais eu de classes TB'. Ce débat concerne donc M. François Bayrou."</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Et dans la foulé confirme que suite à la suppression du bac D' les CPGE spécifiques du ministère de l'agriculture sont remplacées par les ATS. Il concède une possibilité pour les TB' de se présenter au concours A avec les BCPST (sans option technologique!!)</p> <p style="text-align: justify;">Un <strong>Arrêté du 10 février 1995 définissant la nature des classes composant les classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles</strong> programme la fin des TB pour le 30 juin 1999 par le ministère de l'E.N qui s'est donc plié aux désidératas du Ministère de l'agriculture.</p> <p style="text-align: justify;">Le 4 février 1997 le Ministre M. Bayrou dans une longue lettre  nous mets du baume au cœur, en particulier il dit :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>" je suis attaché au maintient de ces classes ….</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>En l'état actuel de la situation, il parait nécessaire de prolonger de deux ans le moratoire et des contacts ont été pris à ct effet. …"</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>En mars 1997, la suppression du concours A aménagé est publiée au Journal Officiel et confirme donc de facto la </strong>disparition des classes TB annoncé par l'arrêté du 10/2/95.<br /><strong>MAIS … </strong><strong>En juin 1997, ces classes sont prorogées</strong> et les proviseurs font leur recrutement avec difficulté, la plupart des élèves intéressés ayant pris d'autres dispositions.</p> <p style="text-align: justify;">Que  s'est-il passé entre temps pour expliquer ce revirement ?</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Ce fut la première grande campagne de lobbying de l'UPBM</strong> auprès d'un grand nombre de responsables politiques avec de multiples questions écrites au gouvernement. La dissolution de l'Assemblée Nationale par le Président Chirac a donné un coup de pouce au résultat positif de cette action (du fait de la campagne pour les élections législatives les ex- futurs élus furent bien plus attentif à nos revendications). En particulier le Ministre de l'Agriculture M. Phillipe VASSEUR (qui venait de signer la disparition des TB') alors candidat à la députation dans le Pas-de-Calais fut pris de remords (?!) ou de sagesse (?!)  fut sensible à l'intervention des collègues UPBM et ordonna un nouveau moratoire de 2 ans.<br />Une mission fut commanditée le 23 septembre 1997, par le ministre l'Agriculture et de la pêche et le ministre de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie, elle a été conduite conjointement Madame PELEKHINE Elisabeth, doyen de l'enseignement agricole.</p> <p style="text-align: justify;">Bien que le rapport fut des plus favorables aux TB (j'y ai puisé pour réaliser cette histoire des TB) il ne se passa pas grand-chose dans la foulée.Et donc  de nombreuses interventions se sont succédé. Rien ne se passant, je finis par écrire à M. Jospin alors 1<sup>er</sup> Ministre. Le 13 octobre 1999 un courrier que j'ai reçu du chef de cabinet du ministère de l'EN M. Krief m'annonce :</p> <p style="text-align: justify;"><em> " Dans l'immédiat, le ministre de l'agriculture prévoit de permettre, jusqu'en 2001, le recrutement d'élèves issus de ces classes dans les écoles dépendant de son département ministériel …"</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong>2 Ans de répit,  encore une fois, seulement 2 ans ??</strong></p> <p style="text-align: justify;">Finalement eu lieu une réunion à la DESup du 26 janvier 2000  qui avalise la pérennisation des TB.<strong> </strong>Dans quelques jours on aura l'arrêté !<br />MAIS manque de chance !<br /><strong>Il y a encore une fois eu un grain de sable. Le Ministre M Allègre qui allait signer l'arrêté cède sa place à M. Lang.</strong></p> <div style="position: absolute; left: 0px; top: 20px; width: 100px; height: 100px;">New lay...</div> <div style="position: absolute; left: 203px; top: 37px; width: 100px; height: 100px;">New lay.</div> <p> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><strong>2) </strong><strong>LES ANNEES DE CRISES 1994-2000</strong></p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Lors d'une réunion, au Ministère de l'Agriculture, consacrée aux CPGE de l'enseignement agricole le 6 juillet 1994 constatant la suppression du baccalauréat D' il est décidé que :</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>"les classes préparatoires à l'option agronomie du concours A d'accès aux ENSA/ENIT/ENV ne se justifient plus à compter de la rentrée scolaire 1995"</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Et en remarque :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>"il est à noter que les classes préparatoires à l'actuelle option biochimie-biologie réservés aux titulaires des séries F7 et F7' du baccalauréat seront supprimé à la rentrée scolaire 1995".</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Cette décision du ministère de l'agriculture de supprimer des classes relevant du ministère de l'Education Nationale est pour le moins stupéfiante, en fait du jamais vu !!</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">Depuis ce temps là on se bagarre pour le maintien et la rénovation des TB. Plus de 6 ans où les TB seront le jeu de luttes d'influence (il faut ici remercier tous les collègues qui ont fait des interventions auprès de l'ensemble des responsables susceptibles d'avoir un impact).<br />Du Recteur au Député en passant par le Président de la République il a fallu s'imposer contre la mauvaise foi de certains responsables du concours et du ministère de l'agriculture sans parler du peu d'enthousiasme des responsables du Ministère de l'E.N. plus prompt à capituler et enterrer les TB' et donc l'enseignement technologique que de vouloir monter au front. Le 12 décembre 1994 le Ministre de l'EN M. Bayrou répond :</p> <p style="text-align: justify;"><em>"je suis heureux de vous confirmer que les arrêtés en cour de préparation concernant les CPGE prévoient le maintient des classes TB', en attendant qu'une solution définitive puisse être trouvé, en accord avec le ministère de l'agriculture …"</em></p> <p style="text-align: justify;"><em> </em></p> <p style="text-align: justify;">Mais un courrier du 17 janvier 1995 du chef de cabinet du ministère de l'agriculture M. ZAKINE enfonce le clou . Extrait :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>" les établissements du ministère de l'agriculture n'ont jamais eu de classes TB'. Ce débat concerne donc M. François Bayrou."</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Et dans la foulé confirme que suite à la suppression du bac D' les CPGE spécifiques du ministère de l'agriculture sont remplacées par les ATS. Il concède une possibilité pour les TB' de se présenter au concours A avec les BCPST (sans option technologique!!)</p> <p style="text-align: justify;">Un <strong>Arrêté du 10 février 1995 définissant la nature des classes composant les classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles</strong> programme la fin des TB pour le 30 juin 1999 par le ministère de l'E.N qui s'est donc plié aux désidératas du Ministère de l'agriculture.</p> <p style="text-align: justify;">Le 4 février 1997 le Ministre M. Bayrou dans une longue lettre  nous mets du baume au cœur, en particulier il dit :</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>" je suis attaché au maintient de ces classes ….</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>En l'état actuel de la situation, il parait nécessaire de prolonger de deux ans le moratoire et des contacts ont été pris à ct effet. …"</em></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>En mars 1997, la suppression du concours A aménagé est publiée au Journal Officiel et confirme donc de facto la </strong>disparition des classes TB annoncé par l'arrêté du 10/2/95.<br /><strong>MAIS … </strong><strong>En juin 1997, ces classes sont prorogées</strong> et les proviseurs font leur recrutement avec difficulté, la plupart des élèves intéressés ayant pris d'autres dispositions.</p> <p style="text-align: justify;">Que  s'est-il passé entre temps pour expliquer ce revirement ?</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Ce fut la première grande campagne de lobbying de l'UPBM</strong> auprès d'un grand nombre de responsables politiques avec de multiples questions écrites au gouvernement. La dissolution de l'Assemblée Nationale par le Président Chirac a donné un coup de pouce au résultat positif de cette action (du fait de la campagne pour les élections législatives les ex- futurs élus furent bien plus attentif à nos revendications). En particulier le Ministre de l'Agriculture M. Phillipe VASSEUR (qui venait de signer la disparition des TB') alors candidat à la députation dans le Pas-de-Calais fut pris de remords (?!) ou de sagesse (?!)  fut sensible à l'intervention des collègues UPBM et ordonna un nouveau moratoire de 2 ans.<br />Une mission fut commanditée le 23 septembre 1997, par le ministre l'Agriculture et de la pêche et le ministre de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie, elle a été conduite conjointement Madame PELEKHINE Elisabeth, doyen de l'enseignement agricole.</p> <p style="text-align: justify;">Bien que le rapport fut des plus favorables aux TB (j'y ai puisé pour réaliser cette histoire des TB) il ne se passa pas grand-chose dans la foulée.Et donc  de nombreuses interventions se sont succédé. Rien ne se passant, je finis par écrire à M. Jospin alors 1<sup>er</sup> Ministre. Le 13 octobre 1999 un courrier que j'ai reçu du chef de cabinet du ministère de l'EN M. Krief m'annonce :</p> <p style="text-align: justify;"><em> " Dans l'immédiat, le ministre de l'agriculture prévoit de permettre, jusqu'en 2001, le recrutement d'élèves issus de ces classes dans les écoles dépendant de son département ministériel …"</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong>2 Ans de répit,  encore une fois, seulement 2 ans ??</strong></p> <p style="text-align: justify;">Finalement eu lieu une réunion à la DESup du 26 janvier 2000  qui avalise la pérennisation des TB.<strong> </strong>Dans quelques jours on aura l'arrêté !<br />MAIS manque de chance !<br /><strong>Il y a encore une fois eu un grain de sable. Le Ministre M Allègre qui allait signer l'arrêté cède sa place à M. Lang.</strong></p> <div style="position: absolute; left: 0px; top: 20px; width: 100px; height: 100px;">New lay...</div> <div style="position: absolute; left: 203px; top: 37px; width: 100px; height: 100px;">New lay.</div> La renaissance et le développement 2001-2005 2014-11-29T10:06:44Z 2014-11-29T10:06:44Z http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=139:introduction&catid=104:historique-des-tb&Itemid=96 MEYER alphonse.meyer@free.fr <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><strong>3) </strong><strong>LA RE-NAISSANCE ET</strong><strong> LE DEVELOPPEMENT</strong></p> <p><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Nous sommes en 2000 et il va falloir attendre 3 ans avant d'avoir enfin LA réunion de re-naissance des TB car le 5 septembre le ministre M. Lang nous fait part qu'il "<em>partage notre souci d'offrir aux bacheliers technologiques des débouchés en CPGE</em>" mais il " <em>retiens des échanges la complexité des enjeux concernant cette filière peu connue …</em>"</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Il promet d'organiser un nouvel échange afin de déterminer le cadre de la réforme à appliquer.<br />Entre septembre 2000 et le 6 mai 2002 où M. Lang cède sa place à M. Ferry le dossier est au congélateur!</strong></p> <p style="text-align: justify;">En 2003 enfin la réunion que j’attends depuis au moins 1997, avec des acteurs volontaires et décidés, a lieu.</p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>La réunion du 7/3/03 sur les TB au Ministère</strong> définit la nouvelle philosophie des TB :</p> <p style="text-align: justify;"><strong> <em>* Reconnaissance de la filière technologique comme filière d’excellence à parité avec les autres filières menant à des études d’ingénieurs</em></strong><em>, avoir à terme la même proposition d’élèves BGB en CPGE que pour les S qui vont en prépa (soit environ 1/6) (cela voudrait dire près de 500 élèves !!!)<br /> * <strong>Construire les TB sur les connaissances et compétence réelles des STL</strong>, y intégrer les STAE et STPA (avec des modules de mise à niveau). Ne pas leur faire perdre mais au contraire développer leurs compétences technologiques. (NDLR : ne pas reproduire l’erreur de 1977 où on a pris la prépa Bio de l’époque en lui rattachant un wagon de technologie) Construire les programmes en prenant pour base dans les disciplines générales celui des ATS et non celui des BCPST<strong> * Révision du concours</strong> avec rapprochement possible avec l’option C (tout au moins dans la philosophie des épreuves)<br /><strong> * Clarifier et séparer </strong>clairement les domaines SVT et BGB</em></p> <p style="text-align: justify;">Lle document officiel de pérennisation des TB ne va arriver que fin 2004 sous la forme de :</p> <h3 style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff;"><em>NOTE DE PRESENTATION 16/11/2004</em></span></h3> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Le présent projet d’arrêté qui vous est soumis pour avis, a pour objet la rénovation des programmes de première et seconde années des classes préparatoires scientifiques de la voie technologie et biologie [TB], initialement définis par l’arrêté du 14 mai 1984.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Les classes préparatoires de la voie technologie-biologie sont réservées aux bacheliers STL [spécialité : biochimie, génie biologique]. Ces classes constituent une voie d’accès aux grandes écoles agronomiques [ENSA, ENITA].</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Il existe trois classes de ce type sur le territoire national : l’Ecole nationale de chimie, physique biologie [ENCPB] à Paris ; le lycée Ozenne à Toulouse et le lycée Jean Rostand à Strasbourg.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>En effet, lors de la réforme des classes préparatoires de 1994-1995, les différentes filières des CPGE avaient toutes été concernées excepté celle de technologie-biologie. Il a donc été jugé opportun de mettre au point de nouveaux programmes dans le cadre de la révision d’ensemble des programmes de classes préparatoires scientifiques.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Cette démarche tient compte à la fois de l’évolution des enseignements dans le second degré et aux besoins des écoles ainsi que de la demande du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, de voir ces classes désormais accessibles aux titulaires des baccalauréats technologiques STPA et STAE.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Les nouveaux programmes ont été élaborés par des groupes de travail réunissant des enseignants de classe TB, des inspecteurs généraux de l’éducation nationale ainsi que des représentants de l’enseignement agricole.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>…/… </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Ces programmes sont appelés à être appliqués dans la perspective des concours 2006.</em></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’arrêté du 15 mars 2005 mit fin provisoirement à cette décennie difficile en créant un concours A-TB ouvert aux bacheliers technologiques des ministères de l’éducation nationale et de l’agriculture (c'est-à-dire aux bacheliers STL-BGB, STAE et STPA futurs STAV).</span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><strong>3) </strong><strong>LA RE-NAISSANCE ET</strong><strong> LE DEVELOPPEMENT</strong></p> <p><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Nous sommes en 2000 et il va falloir attendre 3 ans avant d'avoir enfin LA réunion de re-naissance des TB car le 5 septembre le ministre M. Lang nous fait part qu'il "<em>partage notre souci d'offrir aux bacheliers technologiques des débouchés en CPGE</em>" mais il " <em>retiens des échanges la complexité des enjeux concernant cette filière peu connue …</em>"</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Il promet d'organiser un nouvel échange afin de déterminer le cadre de la réforme à appliquer.<br />Entre septembre 2000 et le 6 mai 2002 où M. Lang cède sa place à M. Ferry le dossier est au congélateur!</strong></p> <p style="text-align: justify;">En 2003 enfin la réunion que j’attends depuis au moins 1997, avec des acteurs volontaires et décidés, a lieu.</p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>La réunion du 7/3/03 sur les TB au Ministère</strong> définit la nouvelle philosophie des TB :</p> <p style="text-align: justify;"><strong> <em>* Reconnaissance de la filière technologique comme filière d’excellence à parité avec les autres filières menant à des études d’ingénieurs</em></strong><em>, avoir à terme la même proposition d’élèves BGB en CPGE que pour les S qui vont en prépa (soit environ 1/6) (cela voudrait dire près de 500 élèves !!!)<br /> * <strong>Construire les TB sur les connaissances et compétence réelles des STL</strong>, y intégrer les STAE et STPA (avec des modules de mise à niveau). Ne pas leur faire perdre mais au contraire développer leurs compétences technologiques. (NDLR : ne pas reproduire l’erreur de 1977 où on a pris la prépa Bio de l’époque en lui rattachant un wagon de technologie) Construire les programmes en prenant pour base dans les disciplines générales celui des ATS et non celui des BCPST<strong> * Révision du concours</strong> avec rapprochement possible avec l’option C (tout au moins dans la philosophie des épreuves)<br /><strong> * Clarifier et séparer </strong>clairement les domaines SVT et BGB</em></p> <p style="text-align: justify;">Lle document officiel de pérennisation des TB ne va arriver que fin 2004 sous la forme de :</p> <h3 style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff;"><em>NOTE DE PRESENTATION 16/11/2004</em></span></h3> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Le présent projet d’arrêté qui vous est soumis pour avis, a pour objet la rénovation des programmes de première et seconde années des classes préparatoires scientifiques de la voie technologie et biologie [TB], initialement définis par l’arrêté du 14 mai 1984.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;"> </span></em></strong></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Les classes préparatoires de la voie technologie-biologie sont réservées aux bacheliers STL [spécialité : biochimie, génie biologique]. Ces classes constituent une voie d’accès aux grandes écoles agronomiques [ENSA, ENITA].</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Il existe trois classes de ce type sur le territoire national : l’Ecole nationale de chimie, physique biologie [ENCPB] à Paris ; le lycée Ozenne à Toulouse et le lycée Jean Rostand à Strasbourg.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>En effet, lors de la réforme des classes préparatoires de 1994-1995, les différentes filières des CPGE avaient toutes été concernées excepté celle de technologie-biologie. Il a donc été jugé opportun de mettre au point de nouveaux programmes dans le cadre de la révision d’ensemble des programmes de classes préparatoires scientifiques.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Cette démarche tient compte à la fois de l’évolution des enseignements dans le second degré et aux besoins des écoles ainsi que de la demande du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, de voir ces classes désormais accessibles aux titulaires des baccalauréats technologiques STPA et STAE.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Les nouveaux programmes ont été élaborés par des groupes de travail réunissant des enseignants de classe TB, des inspecteurs généraux de l’éducation nationale ainsi que des représentants de l’enseignement agricole.</em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em> </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>…/… </em></span></p> <p><span style="color: #3366ff;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff;"><em>Ces programmes sont appelés à être appliqués dans la perspective des concours 2006.</em></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’arrêté du 15 mars 2005 mit fin provisoirement à cette décennie difficile en créant un concours A-TB ouvert aux bacheliers technologiques des ministères de l’éducation nationale et de l’agriculture (c'est-à-dire aux bacheliers STL-BGB, STAE et STPA futurs STAV).</span></p> Le développement et la crise d'adolescence 2006-2014 2014-12-01T09:01:24Z 2014-12-01T09:01:24Z http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=142:le-developpement-et-la-crise-dadolescence&catid=104:historique-des-tb&Itemid=96 MEYER alphonse.meyer@free.fr <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>4) </strong><strong>Le développement et les crises d'adolescence 2006-2014</strong></span></p> <p style="text-align: justify;">S’ouvrit alors une période de relative sérénité pour cette CPGE technologique</p> <p style="text-align: justify;">Les nouveaux programmes se mettent en place (sont-ils bien adaptés aux élèves et aux cursus envisagés ?). Le nombre d'étudiants se stabilise avec des classes qui font à peu près le plein (sans être bondées) et les résultats aux concours sont plus qu'honorable et la CPGE TB semble enfin remplir sa mission première: la promotion d'élèves de l'enseignement technologique en leur permettant d'accéder à des postes de hautement qualifiés.</p> <p style="text-align: justify;">Déjà dans les années 80 il avait été envisagé d'ouvrir de nouvelles classes. Une étude de faisabilité pour une CPGE TB à Nantes était sur le point d'aboutir quand la période de crise des années 90 a fait capoter le projet. Du coup seules les 3 sections ont perduré pendant plus de 30 ans</p> <p style="text-align: justify;">Le ministère de l'agriculture, qui était campé sur sa politique en faveur des ATS, a fini par comprendre que l'intérêt des bacheliers STAV ne passait pas par cette filière (où la réussite d'anciens bacheliers technologiques est quasi nulle). Il y eu donc création de CPGE TB au sien de lycées agricoles (<strong>Amily en 2007 et Le Rheu en 2009</strong>) sans que ce ministère ne se concerte avec l'EN (afin de respecter sans doute une vieille tradition de mésentente cordiale!).  Mais de son coté l'EN sans plus de concertation fait de même : <strong>en 2011 ouvertures de  trois nouvelles classes préparatoires TB à Lyon, Lille et Marseille, puis Limoges en 2012.</strong></p> <p style="text-align: justify;">Sauf que le responsable des concours agro-véto est le ministère de l'agriculture et qu'il a donc la haute main sur le nombre de places aux concours réservées aux CPGE TB. Il a bien tenu compte des ouvertures de classes en son ministère mais a ignoré superbement le flux supplémentaire de candidats suite aux ouvertures de l'EN.</p> <p style="text-align: justify;">La prochaine crise est en gestation !!  La période de relative sérénité  va prendre fin à cause de l’ouverture des nouvelles CPGE TB, 6 depuis 2007 sans que des places en nombre suffisant soient ouvertes dans les écoles pour accueillir ces nouveaux candidats. Les ENV en particulier augmenteront leurs effectifs de 80 étudiants en 2013 : 60 seront recrutés sur la filière BCPST, 20 sur la filière ATS et 0 sur la filière TB !<strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">Les "hostilités" vont débuter par une<strong> lettre de Jean-Paul BRUNET, Président de l’UPBM à Monsieur Vincent PEILLON, Ministre de l’Éducation Nationale (7 décembre 2012). Une lettre  dans le même sens a été adressée à Madame Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (12 décembre 2012).</strong></p> <p style="text-align: justify;">Les conseillers qui ont accueillis l'UPBM aux deux ministères ont été sensibles à nos interrogations et nous espérons que ces deux audiences permettront rapidement d’améliorer la situation actuelle qui crée une injustice flagrante pour les étudiants issus d’un bac technologique par rapport aux autres bacheliers (le problème évoqué ne concernant pas les autres classes préparatoires aux grandes écoles pour lesquelles les quotas d’intégration ne sont pas dégradés).</p> <p style="text-align: justify;">Mais pas d'avancé significative de nos revendication sinon un renvoi à la DGER. De ce coté on n'est pas pressé puisqu'ils nous avaient fait savoir lors des rencontres qu'à priori ils attendraient 2015 pour envisager les adaptations nécessaires le cas échéant.</p> <p style="text-align: justify;">La réponse est attendue pour ? (2015 ?)</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>4) </strong><strong>Le développement et les crises d'adolescence 2006-2014</strong></span></p> <p style="text-align: justify;">S’ouvrit alors une période de relative sérénité pour cette CPGE technologique</p> <p style="text-align: justify;">Les nouveaux programmes se mettent en place (sont-ils bien adaptés aux élèves et aux cursus envisagés ?). Le nombre d'étudiants se stabilise avec des classes qui font à peu près le plein (sans être bondées) et les résultats aux concours sont plus qu'honorable et la CPGE TB semble enfin remplir sa mission première: la promotion d'élèves de l'enseignement technologique en leur permettant d'accéder à des postes de hautement qualifiés.</p> <p style="text-align: justify;">Déjà dans les années 80 il avait été envisagé d'ouvrir de nouvelles classes. Une étude de faisabilité pour une CPGE TB à Nantes était sur le point d'aboutir quand la période de crise des années 90 a fait capoter le projet. Du coup seules les 3 sections ont perduré pendant plus de 30 ans</p> <p style="text-align: justify;">Le ministère de l'agriculture, qui était campé sur sa politique en faveur des ATS, a fini par comprendre que l'intérêt des bacheliers STAV ne passait pas par cette filière (où la réussite d'anciens bacheliers technologiques est quasi nulle). Il y eu donc création de CPGE TB au sien de lycées agricoles (<strong>Amily en 2007 et Le Rheu en 2009</strong>) sans que ce ministère ne se concerte avec l'EN (afin de respecter sans doute une vieille tradition de mésentente cordiale!).  Mais de son coté l'EN sans plus de concertation fait de même : <strong>en 2011 ouvertures de  trois nouvelles classes préparatoires TB à Lyon, Lille et Marseille, puis Limoges en 2012.</strong></p> <p style="text-align: justify;">Sauf que le responsable des concours agro-véto est le ministère de l'agriculture et qu'il a donc la haute main sur le nombre de places aux concours réservées aux CPGE TB. Il a bien tenu compte des ouvertures de classes en son ministère mais a ignoré superbement le flux supplémentaire de candidats suite aux ouvertures de l'EN.</p> <p style="text-align: justify;">La prochaine crise est en gestation !!  La période de relative sérénité  va prendre fin à cause de l’ouverture des nouvelles CPGE TB, 6 depuis 2007 sans que des places en nombre suffisant soient ouvertes dans les écoles pour accueillir ces nouveaux candidats. Les ENV en particulier augmenteront leurs effectifs de 80 étudiants en 2013 : 60 seront recrutés sur la filière BCPST, 20 sur la filière ATS et 0 sur la filière TB !<strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">Les "hostilités" vont débuter par une<strong> lettre de Jean-Paul BRUNET, Président de l’UPBM à Monsieur Vincent PEILLON, Ministre de l’Éducation Nationale (7 décembre 2012). Une lettre  dans le même sens a été adressée à Madame Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (12 décembre 2012).</strong></p> <p style="text-align: justify;">Les conseillers qui ont accueillis l'UPBM aux deux ministères ont été sensibles à nos interrogations et nous espérons que ces deux audiences permettront rapidement d’améliorer la situation actuelle qui crée une injustice flagrante pour les étudiants issus d’un bac technologique par rapport aux autres bacheliers (le problème évoqué ne concernant pas les autres classes préparatoires aux grandes écoles pour lesquelles les quotas d’intégration ne sont pas dégradés).</p> <p style="text-align: justify;">Mais pas d'avancé significative de nos revendication sinon un renvoi à la DGER. De ce coté on n'est pas pressé puisqu'ils nous avaient fait savoir lors des rencontres qu'à priori ils attendraient 2015 pour envisager les adaptations nécessaires le cas échéant.</p> <p style="text-align: justify;">La réponse est attendue pour ? (2015 ?)</p> Conclusion (provisoire) 2014-12-01T09:01:24Z 2014-12-01T09:01:24Z http://hbiotec.eu/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=143:le-developpement-et-la-crise-dadolescence&catid=104:historique-des-tb&Itemid=96 MEYER alphonse.meyer@free.fr <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Conclusion</strong></span></p> <p><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">10 ans de batailles, un semblant de répit  et 10 ans après, la bataille ne se situe plus sur le principe de l'existence de la filière mais sur les localisations et pérennisations des diverses classes ouvertes entre temps.</p> <p style="text-align: left;">Cher lecteur enseignant STL Biotechnologies, <em><strong>ne pensez pas que tout ce combat finalement gagné vous permet de vous reposer en pensant : c'est bon, les TB existeront au moins aussi longtemps qu'il y aura des CPGE</strong></em>.</p> <p style="text-align: center;"><strong><em>Détrompez-vous !!!</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Seule une mobilisation continue de tous les acteurs (et tout particulièrement les professeurs de terminales BGB et STAV) permettant d'avoir classes complètes avec des élèves motivés et donc d'avoir des intégrations nombreuses, est la garantie d'une vie à long terme pour ces CPGE TB.</p> <p style="text-align: justify;">Une baisse de recrutement (tant qualitatif que quantitatif) sera rapidement prétexte à fermer dans un premier temps des classes (voir l'exemple de Limoges en 2014) et ensuite la filière entière car économiquement "pas rentable" nonobstant tous les discours  sur la priorité donnée à l'Education Nationale et le rôle d'ascenseur social de ces classes. En 2010 le coût moyen annuel d'un étudiant à l'Université était de 10220€, celui d'un étudiant en CPGE est de 14850€, sans oublier que les TB comme leur nom l'indique (Technologie Biologie) ayant une activité technologique seront largement au-dessus de ce coût moyen.</p> <p style="text-align: justify;">Si les CPGE TB étaient à nouveau menacées, ne baissez jamais les bras, il y v a non pas de l'avenir des jeunes de France et de celui de la voie technologique, alternative largement méconnue, à tort, du "tout S".</p> <hr width="33%" size="1" /> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Texte d'Alphonse MEYER,<br />professeur agrégé honoraire de biochimie - génie biologique</em></span></p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Conclusion</strong></span></p> <p><strong> </strong></p> <p style="text-align: justify;">10 ans de batailles, un semblant de répit  et 10 ans après, la bataille ne se situe plus sur le principe de l'existence de la filière mais sur les localisations et pérennisations des diverses classes ouvertes entre temps.</p> <p style="text-align: left;">Cher lecteur enseignant STL Biotechnologies, <em><strong>ne pensez pas que tout ce combat finalement gagné vous permet de vous reposer en pensant : c'est bon, les TB existeront au moins aussi longtemps qu'il y aura des CPGE</strong></em>.</p> <p style="text-align: center;"><strong><em>Détrompez-vous !!!</em></strong></p> <p style="text-align: justify;">Seule une mobilisation continue de tous les acteurs (et tout particulièrement les professeurs de terminales BGB et STAV) permettant d'avoir classes complètes avec des élèves motivés et donc d'avoir des intégrations nombreuses, est la garantie d'une vie à long terme pour ces CPGE TB.</p> <p style="text-align: justify;">Une baisse de recrutement (tant qualitatif que quantitatif) sera rapidement prétexte à fermer dans un premier temps des classes (voir l'exemple de Limoges en 2014) et ensuite la filière entière car économiquement "pas rentable" nonobstant tous les discours  sur la priorité donnée à l'Education Nationale et le rôle d'ascenseur social de ces classes. En 2010 le coût moyen annuel d'un étudiant à l'Université était de 10220€, celui d'un étudiant en CPGE est de 14850€, sans oublier que les TB comme leur nom l'indique (Technologie Biologie) ayant une activité technologique seront largement au-dessus de ce coût moyen.</p> <p style="text-align: justify;">Si les CPGE TB étaient à nouveau menacées, ne baissez jamais les bras, il y v a non pas de l'avenir des jeunes de France et de celui de la voie technologique, alternative largement méconnue, à tort, du "tout S".</p> <hr width="33%" size="1" />