Une approche des aspects scientifiques et technologique des biotechnologies

qui se veut culturelle ...

Pour, semble-t-il, encore une majorité d'enseignants du secondaire de disciplines scientifiques, implicitement, "les facteurs déterminants de la science proviennent exclusivement de la rencontre de l'homme avec le réel" (WiKIPEDIA, article "Externalisme"). Ainsi seuls les facteurs participant à la logique propre des propositions scientifiques, tels les logiques qui ont trait à l'enchaînement des faits scientifiques, des vérités, des déductions, sont à présenter aux élèves. Il s'agit de la position INTERNALISTE Dans ces conditions, enseigner les sciences consiste à présenter / dérouler des enchainements basés sur l'interprétation de faits expérimentaux que l'on ne décrit, dans le meilleur des cas, que rapidement, sans entrer dans des détails techniques jugés sans intérêt. L'enseignant de l'enseignement technologique pourra s'aider pour ce faire de la pratique expérimentale et profiter de la réalisation de travaux expérimentaux qui réalisent une première empreinte dans le corps. Cette empreinte peut servir de base, ne serait-ce qu'au niveau de la mémoire, pour tenter de réaliser l'effort d'abstraction permettant d'accéder au concept. Ceci, bien évidemment, si les enseignements pratiques peuvent être réalisés dans des conditions matérielles permettant cette prise d'empreinte : horaire, locaux, encadrement pédagogique adaptés (à ce sujet, les échos que l'on a des conditions matérielles, en terme d'horaire, de dédoublement de classe, de locaux, d'encadrement pédagogique de la réforme des lycées proposée en 2010 laissent planer quelques doutes dans ce regisgtre ...).
Il est certain que, jusqu'à présent, l'organisation de l'enseignement ( secondaire) (division disciplinaire, absence d'instructions pédagogiques claires, interdisiciplinarité mollement affirmée et, dans les faits, le puis souvent découragée "faute de moyens" ou "pour des raisons organisationnelles") ne favorise pas une autre conception qui introduirait, certes, une complexité supplémentaire mais aussi qui serait plus proche d'une réalité sociétale. Un autre argument, abslument imparable, pour limiter cette approche de l'enseignement des sciences est que "les programmes sont suffisamment chargés" ...
Cette approche INTERNALISTE ne prend donc en compte que l'aspect purement intellectuel des connaissances : selon elle, ces connaissances sont élaborées par des esprits absolument libres, sans aucune contrainte de quelque ordre que ce soit .... Une telle situation est idyllique ... Les connaissances(et leur niveau le plus élaboré constitue ce qui est appelé "la science") ont élé produites depuis la nuit des temps par des mortels vivant à une certaine époque (aspect historique) pris dans un contexte psychologique, social, économique et politique donné qui n'a pas été sans influer sur le déroulement des travaux et sur les conclusions qui ont été apportées.

La prise en compte de ces aspects non conceptuels constitue la position EXTERNALISTE. La question est alors de savoir comme ces éléments externes s'articulent avec les éléments internes évoqués précédemment. En particulier, quelle est leur influence sur l'élaboration des connaissances purement conceptuelles ?
Ces études ont été essentiellement d'origine américaine et nombreuses ont été les réponses données. A partir d'"études de cas" ("case studies"), les auteurs ont mis en évidence des influences plus ou moins importantes.
De telles études ont à voir avec avec la "sociologie des sciences". Celle ci analyser avec les techniques de la sociologie les conditions d'élaboration du savoir scientifique.

Il ne saurait ici de ..............;